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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/51

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II

À quatre heures du matin, l’on vint me réveiller en m’annonçant que la diligence allait partir. Je m’habillai à la hâte, et, mon sac de nuit sous le bras, je descendis dans la cour. Il était temps, on commençait l’appel des voyageurs.

— Don Esteban Camote, cria l’employé des diligences.

— C’est moi, l’ami, répondit un ranchero, ou habitant et fermier de l’intérieur des terres, qui s’avança en boitant et avec précaution comme s’il souffrait d’une blessure récente.