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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/229

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blaient la béate extase, on remarquait de turbulents petits-maîtres portant d’énormes perruques noires ou blondes, qui leur couvraient non-seulement la tête, mais encore les épaules. Ils venaient chercher des nouvelles de la cour pour aller les débiter ensuite dans le fashionable café de l’Arc-en-ciel, dont ils étaient les habitués et les oracles.

Mêlés à la foule respectueuse des boutiquiers, ils soulevaient à chaque instant l’indignation de ces braves gens par des plaisanteries souvent risquées, parfois hardies, toujours déplacées.

Quand leurs lazzis portaient sur la toi-