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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/230

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lette des nobles lords, les grognements des bourgeois atteignaient presque au ton de la menace ; mais les petits-maîtres attaquaient-ils l’esprit des courtisans, alors les honnêtes marchands se prenaient à sourire : et ils étaient logiques dans leur colère comme dans leur bonne humeur ; il leur importait peu que leurs lords fussent de sots personnages, pourvu qu’ils déployassent une grande magnificence. L’essentiel, c’était qu’ils rendissent au commerce l’argent qu’ils recevaient de l’impôt ; qu’ils fissent honneur à l’Angleterre aux yeux de l’étranger. Or, l’esprit n’avait rien à voir dans tout cela ; le luxe suffisait.

Quelques pauvres diables dont les vieux