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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/250

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son sein, elle restait étrangère à tout ce qui se passait à ses côtés.

Bientôt, elle secoua par un geste superbe sa belle chevelure d’ébène ; un regard d’audace anima son œil noir où brilla comme le reflet d’une sublime inspiration ; ses lèvres frémissantes s’agitèrent.

— Oui, oui, murmura-t-elle, je le sauverai !… C’est Dieu lui-même qui m’a suggéré la pensée de m’adresser au roi… Je verrai le roi… Oui, il le faut… je le veux !

Alors sans plus daigner s’occuper du