Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/250

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

un élan qui prouvait un profond et tendre attachement à son maître.

— Oui, oui, William, Dieu semble avoir pris enfin en pitié ma résignation et mes souffrances… De tous les côtés m’arrivent de bonnes, d’heureuses nouvelles… Tout à l’heure, William, nous reviendrons à ces bonnes nouvelles, car elles t’intéressent aussi personnellement… Maintenant, parlons de mon fils. Personne ne sait mieux que toi, William, la tendresse inquiète et jalouse que je porte à ce cher enfant, l’unique rejeton de ma race. De toutes les douleurs qui suivent l’exilé sur la terre étrangère, une surtout a eu prise sur moi : la pensée que mon fils, li-