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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/251

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vré sans défense à la fatale tendresse de sa mère, avait renié ma religion — la vraie religion ! — qu’il était devenu papiste. Que de nuits d’une fiévreuse et cruelle insomnie n’ai-je point passées ! que de larmes amères n’ai-je point versées, en songeant à cet affreux malheur !… Au reste, il ne pouvait en être autrement ; lady Lisle était trop noble, trop sincère, trop convaincue dans son erreur pour ne pas la faire partager à son fils ! La grande vertu de la mère devait perdre l’enfant… Ce fut en vain que Murray, mon fidèle et dévoué ami, essaya de combattre l’influence de lady Lisle, de sauver mon pauvre Henri ; entre un étranger et sa mère, Henry ne devait pas hésiter ! Eh bien, aujourd’hui encore, je n’ai pas perdu tout espoir. Pourquoi mon fils,