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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/282

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violence, tu l’as deviné ; une atroce douleur me torture le cœur. À présent, James, que cet aveu te suffise. N’insiste plus, je t’en conjure ; je souffre d’un mal sans remède… d’un mal que tes questions inquiètes ne sauraient qu’aggraver ; brisons là-dessus. Quel violent coup de vent ! Les démons sont pour nous… cet orage nous est d’un extrême secours, il fait la solitude dans les campagnes et nous permettra, l’acte sanglant accompli, de prendre la fuite sans être ni aperçus ni poursuivis. En route, James, partons, partons…

Fitzgerald se leva, se mit à parcourir d’un pas fiévreux et irrégulier l’étroite cabane, dont les planches disjointes lais-