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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/283

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saient entrer le vent avec des sifflements tantôt aigus, tantôt plaintifs, puis se retournant brusquement vers son jeune frère :

— Eh bien, mon cher James, reprit-il, partons-nous ?

— Oui, partons, dit le jeune homme en se levant avec résolution ; partons ! Mais laisse-moi te le dire auparavant : je t’ai deviné, frère. Au fond de ton cœur, j’en suis sûr, s’élève un reproche contre moi ; tu te dis que je suis un lâche, que je ne t’ai pas jusqu’ici prêté l’aide que tu étais en droit d’attendre de moi… tu te dis que, dans nos deux précédentes entreprises, je