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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/308

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— Tu te trompes, frère, répondit James d’une voix qui conservait un reste d’émotion.

— Alors, pourquoi n’as-tu pas frappé tout à l’heure, quand je le faisais signe.

— Pourquoi ?… je l’ignore ! en vérité, j’étais loin de m’imaginer qu’on tremblât tant, lorsqu’on est sur le point de tuer de sang-froid un homme qui ne se défend pas.

— Ah ! James ! je vois que je n’avais pas tort. Tu as horreur de moi, de moi qui ne tremble pas quand il s’agit de frapper un homme sans défense !

— Ah ! frère, aie pitié de moi !… Te fi-