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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/309

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gures-tu donc, parce que j’ai manqué de courage une première fois, que j’aurai toute ma vie le cœur lâche, le bras mou, la main faible ?…

— Eh bien ! va donc, et surtout fais en sorte de le tuer d’un seul coup…

James, le poignard à la main et suivi de Fitzgerald qui l’observait, se dirigea vers la chambre à coucher de lord Lisle.

Tous deux, en même temps, appliquèrent leur oreille contre la mince cloison qui les séparait de leur victime ; le bruit régulier de sa respiration se faisait entendre distinctement au milieu des sifflements du vent et de la pluie qui battaient le toit et les volets de la maison.