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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/31

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neur du palais. La première personne que le grand juge aperçut en mettant pied à terre fut la jeune fille qui, pâle, immobile, le sein violemment agité, se tenait contre le marchepied du carrosse.

Le visage de la malheureuse enfant portait une telle expression de souffrance, de désespoir, qui Jefferies ne put s’empêcher de la considérer avec une certaine attention. Cet examen, loin d’éveiller en lui quelque sentiment de compassion, ne fit que l’irriter.

— Arrière, mendiante ! cria-t-il en la repoussant de la main.