Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/310

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— Il dort, murmura Fitzgerald. Va !

James posa la main sur la clé, la fit tourner doucement dans la serrure, et entr’ouvrit la porte. Une veilleuse, placée sur la table où étaient déposés les pistolets, éclairait d’une manière voilée le visage pâle du vieillard, dont l’austère expression semblait adoucie par des songes heureux.

Sous l’impulsion à peine accusée de la main de Fitzgerald, James retourna la tête vers son frère comme pour lui dire de ne pas douter de lui, jeta un rapide regard sur son poignard et s’avança vers le lit.

En ce moment, des coups redoublés retentirent à la porte d’entrée de la maison.