Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/108

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de ce moment, je lui appartiens corps et âme, je deviens son esclave ! Quant à l’aumône que vous m’offrez, colonel, je n’en ai que faire. Gardez votre or ; je ne suis pas un mendiant, je suis un poète !

Cornwell prononça ces dernières paroles avec une dignité un peu emphatique, mais pourtant réelle et sentie. Kirke le regarda d’un air tout étonné, haussa les épaules, et avisant à une petite distance de lui un mendiant, il lui jeta sa bourse.

Quant à sir Charles Murray et à sa fille, leur stupéfaction était si grande, ils étaient