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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/109

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si peu préparés à ce qui leur arrivait, que ni l’un ni l’autre n’avaient encore pu prendre la parole.

Toutefois le vieux puritain, comprenant que garder un plus long silence ce serait sanctionner les galanteries du colonel, se décida à intervenir.

— Monsieur, lui dit-il d’un ton sec, j’ignore comment vous avez appris mon nom, et cette fois, si je ne me trompe, est la première de ma vie que nous nous trouvons en présence l’un de l’autre, Si vous êtes venu en aide à ce malheureux, par un simple sentiment d’humanité, je