Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/278

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pensées. Il était évident que ces deux hommes n’éprouvaient l’un pour l’autre aucune sympathie ; mais chacun d’eux avait un motif sérieux d’être plein de prévenance pour l’autre. L’ami de lord Lisle tenait compte au colonel de l’assistance qu’il avait prêtée à la victime de Jefferies et de Fitzgerald ; l’amour de Kirke pour la fille de Murray lui donnait le plus vif désir de se faire bien venir du vieux puritain.

— Sir Charles, dit l’officier de fortune en rompant le premier ce silence de courte durée, lorsque je vous ai raconté tout à l’heure les derniers moments de lord Lisle, je ne vous ai pas tout dit : j’ai dû