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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/66

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Il lança son pistolet sur le plancher, s’avança précipitamment vers le cadavre de James, s’agenouilla auprès de lui et se mit à le regarder et à le toucher de la tête aux pieds. Il semblait en proie à un doute plein d’angoisse qu’il voulait au plus tôt éclaircir.

— C’est impossible ! murmurait-il en tremblant. Il n’est pas mort ! il ne peut pas l’être !… Comment donc l’aurait-il tué, cet infâme meurtrier ? Il n’a fait que l’enlever de terre à la porte, il ne l’a pas frappé avec l’épée… Non, pas une seule goutte de sang !… Mais comme il est froid !… Serais-tu donc mort, mon frère, mon pauvre enfant ?… Suzanne va me le rede-