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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/67

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mander maintenant… Ils aimaient tant jouer et rire ensemble !… Que lui répondrai-je ?… Que je l’ai laissé tuer !… Et cependant… la poitrine est intacte… le ventre aussi… le dos aussi… la tête également… Ah ! c’est au cou ! voilà les traces bleuâtres des doigts du bourreau, des ongles du tigre !… Et moi, lâche et faible que je suis, je n’ai pas pu le sauver… mais je te vengerai, oh ! une vengeance terrible !…

Ces premiers cris de la douleur furent suivis de manifestations plus calmes, plus silencieuses, et qui auraient touché un spectateur, eût-il même connu tous les détails de la criminelle vie de l’Irlandais.

Toujours agenouillé auprès du corps