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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/91

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race, sentit son beau visage se couvrir de rougeur, lorsque les remercîments de ce dernier attirèrent sur elle tous les regards.

— Mon bon père, dit-elle en baissant la voix, je vous en conjure, venez en aide à cet infortuné… Je ne puis m’expliquer ce phénomène, mais une voix me crie qu’il est, comme il l’affirme, innocent de tout crime, pur de toute faute…

— Ma fille, répondit gravement le puritain, Dieu qui lit dans le cœur de ses créatures a seul le droit de juger irrévocablement un homme… Toutefois, si nous méfiant de la faiblesse de notre intelli-