Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/129

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le prophète a menti et que Dieu a une fille !

Le soldat de Tanger fit une pause.

Les épaules couvertes d’un large burnous blanc dont les plis flottaient au gré de son geste superbe, le corps enveloppé de son costume si remarquable par sa richesse et son excentricité orientale, le visage pâli plus encore par une émotion profonde que par sa nuit passée sans sommeil, l’œil inondé de rayons, la voix harmonieusement accentuée, magnifique à voir et à entendre, il allait s’enivrant de