Aller au contenu

Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/247

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tientée d’attendre le beau visiteur durant des secondes qui lui semblaient sans doute des siècles, descendit les marches, ou plutôt voltigea au-dessus d’elles avec la légèreté de l’oiseau, prit ses deux mains et remonta en courant avec lui.

À l’arrivée des deux jeunes gens sur le palier, Suzanne lâcha les mains d’Henri, et lui faisant une gracieuse révérence :

— Je suis vraiment confuse, et je me sens toute rouge d’avoir ainsi fait l’enfant avec vous, monsieur. Mais il ne faut pas avoir mauvaise opinion de moi pour cela.