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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/38

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numérotées ; on n’aurait guère gagné à ce qu’elles le fussent, car bien peu de cochers, de commissionnaires et de porteurs de chaises savaient lire. On était forcé de se servir de signes que tout le monde pût comprendre. Les boutiques étaient donc décorées d’enseignes peintes, qui donnaient aux rues de Londres un aspect aussi plaisant que grotesque.

Un peu rafraîchi par une promenade de quelques minutes, Fitzgerald se dirigeait lentement vers la porte, quand une chaise à porteurs passa devant lui et s’arrêta devant la demeure de Suzanne. Un jeune homme mis avec une extrême élégance, mais dont le visage impudent et