Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/40

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ger mon père ! Ma présence, par suite d’un revirement d’idées, que je n’ose comprendre, te pèse-t-elle donc maintenant à ce point que tu aies hâte de me voir partir ?

— Tu le trompes, mon chevalier Louis, répondit Jeanne, en baissant la tête d’un air confus, jamais je ne t’ai aimé autant que je t’aime à présent ! Car depuis une heure seulement je comprends toute la délicatesse de ta conduite envers moi. Tu es un noble et généreux cœur, mon chevalier Louis, mais il est impossible que nous restions plus longtemps ensemble. Je t’en conjure, ne