Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/163

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nonçait ces paroles d’une voix douce et pénétrante, de Morvan la contemplait avec une admiration tellement naïve et sincère, que, l’eût-elle remarquée, il lui eût été difficile de s’en formaliser.

— Je me nomme Ismérie, continua-t-elle, et je suis la fille du comte de Blinval, dont le nom illustre ne vous est sans doute pas inconnu ?

— Je vous demande pardon, mademoiselle, dit de Morvan.

— Quoi ! vous n’avez jamais entendu