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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/168

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sie, et, reconnaissante au vicomte de ce qu’il ne m’avait jamais adressé de ces sots hommages dont les autres hommes étaient si prodigues envers moi, j’éprouvai bientôt pour lui une véritable amitié de sœur…

Il y a quatre jours je me promenais à la nuit tombante dans le parc du château de mon père, lorsqu’au détour d’une allée, je me trouvai face à face avec le vicomte qui, pâle, les habits en désordre, et la respiration oppressée, paraissait en proie à une émotion extrême !

— Ah ! mademoiselle, s’écria-t-il en