Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/260

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rosité du maquignon ; la réclamation de ce dernier achevait enfin d’éclairer tout à fait la position des choses.

— Monsieur, lui répondit de Morvan avec embarras, je ne vous cacherai pas que j’ai été étonné en voyant la beauté du cheval que vous m’aviez envoyé, mais je puis vous donner ma parole que je n’en connaissais pas le prix ! Quant à vous dédommager de la perte involontaire que je vous ai causée, cela m’est, pour le moment, de toute impossibilité. J’ai été, je vous le répète, complètement dévalisé lA nuit dernière, par des escrocs ; il me reste à peine le strict nécessaire pour