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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/280

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d’indignation, et un vif incarnat couvrit ses joues.

— Chevalier de Morvan, s’écria-t-elle, les gentilshommes de votre nation sont-ils donc, ainsi que le prétend mon père, tellement dénués de délicatesse, qu’ils ne comprennent le déshonneur qu’autant qu’il atteigne aux dernières limites de la dégradation et de la honte ?…Vous me demandez quel est le nom de mon amant ? Supposez-vous que j’oserais vivre sous le même toit que le comte de Monterey, supporter le regard de mon père, si, misérable fille, j’avais terni, par une faute irréparable, la gloire de notre maison ?…