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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/287

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de ces attentions délicates que peut seul donner un long usage de la meilleure compagnie. Vaincue à la fin par ses respects, reconnaissante des soins qu’il prenait de mon père, je consentis à ré pondre à ses paroles. Et puis, — ne vous ai-je pas promis une confession entière ?… — pourquoi ne l’avouerai-je pas ? mon imagination était vivement frappée de l’existence exceptionnelle de cet homme : je présentais dans son passé un mystère qui excitait au dernier point ma curiosité ; ma pensée s’occupait de lui.

« Que vous dirai-je de plus ! Ce misérable, doué d’un esprit infernal et dia-