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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome III, 1853.djvu/288

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bolique, d’une ruse sans pareille, trouva moyen, sans s’écarter en rien du profond respect qu’il me montrait, de m’avouer son amour ! Il fallait, chevalier, que cet homme, ainsi que me l’a assuré plus tard mon confesseur, fût soutenu par une puissance occulte et surnaturelle pour m’avoir ainsi fascinée… car je ne le repoussai pas ! Il me donna à entendre que fils de grande maison, il avait été conduit, par suite d’un violent chagrin de famille, à se jeter dans la vie d’aventures, mais que l’amour profond qu’il éprouvait pour moi, lui ouvrant enfin les yeux sur l’infamie de sa position, il déplorait amèrement les fautes de son