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Page:Duranty - La Cause du beau Guillaume.djvu/113

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Louis fut soulagé, mais aussitôt le beau Guillaume devint l’être absolument redoutable à ses yeux. Du côté de l’ami de Volusien seul était le danger, un danger double par l’inconnu ! Et cependant Louis aimait mieux avoir pour rival ce garçon, au nom duquel s’attachait une renommée de beauté. Quant à Cardonchas, Louis était prêt à l’adorer, et il se sentait disposé à visiter avec le plus grand intérêt le musée, sans demander grâce d’un seul morceau de pierre !

— Dam ! reprit le petit homme, je verrai pour Euronique ! puis il ajouta : Voyez-vous, nous sommes en séance, et, pour regarder le musée, c’est moins commode qu’un autre jour.

— Bien ! dit Louis, faites-moi prévenir quand vous serez libre et nous examinerons en gens qui comprennent ce qu’ils voient !

— Bravo ! s’écria Cardonchas, vous êtes un homme de tête. C’est dit, je vous enverrai chercher… et la feuillette sera encore là.