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Page:Eliot - Daniel Deronda vol 2&3.djvu/213

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de parler de lui, mais il était réellement dans cet état d’esprit où tous les sujets deviennent personnels. Le peu de livres qu’il avait apportés pour s’en faire un refuge contre l’ennui étaient devenus illisibles, parce que le point de vue sous lequel il envisageait la vie en ce moment d’agitation et d’incertitude, lui faisait désirer plus vivement une décision.

Enfin la princesse arriva. Depuis trois semaines il attendait, lorsqu’un matin on vint frapper à sa porte. C’était un chasseur en grande livrée, qui lui dit en français que la princesse de Halm-Eberstein se reposerait toute la journée, mais qu’elle recevrait Monsieur, le soir même, à sept heures.