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Page:Eliot - Daniel Deronda vol 2&3.djvu/7

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DANIEL DERONDA




MORDECAI[1]


XXXV


Le 29 décembre, Deronda apprit que les Grandcourt étaient arrivés à l’abbaye, mais il ne put les apercevoir avant le dîner. La neige était tombée en grande abondance, apportant aux enfants les rares plaisirs des boules et des hommes de neige, et, pendant les fêtes de Noël, les petites Mallinger ne s’amusaient réellement bien que quand leurs jeux étaient dirigés par le « cousin », ainsi qu’elles appelaient Deronda. Après cet exercice, il avait fait une partie de billard, et les heures s’étaient écoulées sans que l’idée lui vînt qu’il allait se trouver avec les Grandcourt. Néanmoins, cette perspective avait de l’intérêt pour lui, et

  1. Mordecai (ou plutôt Mordechai) est le nom hébreu que l’on traduit en français par Mardochée. (Note du traducteur.)