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Page:Ernest Cœurderoy - Hurrah !!!.djvu/399

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l’Occident pût continuer la lutte ; — pour que la guerre devînt générale ; — pour que les peuples divers sur lesquels repose le gouvernement de Vienne fussent libres enfin de retourner à leurs alliances naturelles au milieu de la confusion des nations soulevées ; — pour que le travail de la nouvelle ethnographie d’Europe fût accompli par une race unie, forte et neuve en civilisation, comme est la race Slave ; — pour que tout ce qui est entaché de civilisation succombât avec la Civilisation ; — pour que le Nord débordât sur l’Occident sans mélange d’autres peuples. — L’Autriche, c’est la contre-Révolution.

Il est nécessaire que la politique de l’Allemagne soit incertaine, que son action soit lente, tiraillée, difficile ; il faut que la Prusse, l’Autriche et les trente-sept états souverains se paralysent les uns par les autres. Dans la future révolution européenne, l’Allemagne ne peut servir que de pivot entre les deux termes extrêmes du problème social, entre l’Orient slave et l’Occident franco-latin, entre la Barbarie et la Civilisation, entre la Destruction et la Conservation de tout ce qui est.




….. Après la prise de Constantinople, tandis que l’armée du Nord s’avancera contre l’alliance occidentale jusqu’aux frontières des Pays-Bas, une partie de l’Allemagne voudra mettre à profit l’absence de troupes pour se révolutionner. — Dans le pays de Bade, la Prusse Rhénane, la Hesse, le Holstein, le Wurtemberg, la Hongrie, la Pologne prussienne et autrichienne, le parti démocratique se soulèvera contre l’armée des rois. — Les étudiants de Vienne relèveront les couleurs éclatantes de la légion académique. Berlin tremblera. La Hanovre favorisera ce