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Page:Ernest Cœurderoy - Hurrah !!!.djvu/85

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CHAPITRE II.


CONSIDÉRATIONS


SUR LE RÔLE DE LA FATALITÉ, DE LA FORCE ET DU DESPOTISME DANS LES RÉVOLUTIONS. — APPLICATIONS À LA RUSSIE.


Majeure.
Le droit, c’est la force.
m. Guizot.


Mineure.
La force, c’est le droit.
Tous les despotes.


Conclusion pour la fin de ce siècle.
La raison du plus fort est toujours la meilleure.
Nous l’allons prouver tout-à-l’heure.
La Fontaine.


§ 1. DE LA FATALITÉ EN GÉNÉRAL.


I.   Dans l’exposé qui précède, j’ai placé en premier lieu les raisons que je déduis de la Fatalité, parce qu’elles me paraissent d’une importance capitale dans le sujet que je traite : la Destruction générale d’une société par une nation envahissante.

À ce mot banal de Fatalité, je vois les esprits forts de la civilisation française, les affreux petits rhéteurs à la ligne, les Jupiters de l’alinéa, les empoisonneurs de l’esprit