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Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/182

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leurs docteurs, les ames des adulteres doivent transmigrer dans des pourceaux. L’alchymie a préparé de brillantes découvertes, parce que l’erreur occupe le vestibule de la vérité : il semble que par-là même les Juifs ressassant les calculs absurdes de la cabale, auroient dû s’élever jusqu’à la connoissance des logarithmes & des fluxions ; à peine ont-ils trouvé quelques propriétés des triangles. Ignorans jusqu’au neuvieme siecle, ils commencerent alors à s’instruire dans les sciences de Arabes ; rivaux de ceux-ci, ils furent bientôt plus éclairés que les autres nations ; beaucoup s’occuperent de la jurisprudence dont ils discuterent plusieurs points avec une sagacité peu commune ; beaucoup d’autres se livrerent à la médecine, qu’ils cultiverent, qu’ils cultivent encore avec quelques succès en orient sur-tout ; & si l’on en croit le savant Freind, dans le moyen âge, ils furent en Europe les princes de cette science(5). Mais ils ne donnent pas une haute idée de leur théorie par leurs contes sur l’os luz qui est la racine du corps, duquel tous les visceres tirent leur origine, & qui ne peut être brisé, brûlé ni moulu. Nous avons observé plus haut que quelques-uns gravent avec succès, qu’ils ont créé l’art des finances, & perfectionné celui du mercier. Mais comment faut-il qualifier ce que l’usure y a su ajouter ? Les Juifs nous ont