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Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/243

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(8) Wagenseil, Tela ignea satanæ, T. 1. Plusieurs docteurs juifs ont fait imprimer leurs sermons ; communément ils en prêchent deux chaque année dans la synagogue.

(9) Mlle. de Montpensier, (T. 6, p. 323), dit que la reine étant à Metz, elle fit danser les Juifs dans leur synagogue. Il paroît aussi contraire à la gravité d’une reine d’exiger cela, qu’aux principes religieux des Juifs de s’y prêter. Ils auront célébré par des cantiques, &c. la venue de leur souveraine à Metz, et son entrée dans leur synagogue. Le tout aura été assaisonné de ces grimaces absurdes que tout le monde connoît, que Dom Ruinart peint si énergiquement, et dont on rapporte l’origine aux Juifs polonois, et Mlle. de Montpensier appelle danse, ce charivari.

(10) Les Tephilim sont des morceaux de parchemin sur lesquels on écrit quelque passage de la loi, et à l’aide de quelques courroies, on les attache au front et au bras gauche pour prier. Ils sont si sacrés, que Dieu les porte à la tête et au bras comme les Juifs.

(11) Dans le Talmud Trat. Sotach. ch. I.

(12) Pour se laver les mains, il faut la quantité d’eau que six œufs pourroient contenir. Un autre, autant qu’il se peut, doit la verser, un enfant, un fou peuvent le faire, mais un singe le peut-il ? Ici les docteurs sont divisés de même que sur cette question, si une maison purifiée de vieux levain, ne doit pas l’être de nouveau, lorsqu’on a vu passer une souris avec une miette de pain. Un vase, sur le couvercle duquel on a enchâssé un miroir, est immonde. Une bourse est immonde quand les cordons sont rompus, de même qu’un soulier dont l’oreille est décousue ou déchirée.