Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/193

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ÉTÉOKLÈS.

Tu ne pourras l’obtenir.

POLYNEIKÈS.

Ou les vierges mes sœurs.

ÉTÉOKLÈS.

Tu ne les reverras jamais.

POLYNEIKÈS.

Ô sœurs !

ÉTÉOKLÈS.

Pourquoi les appelles-tu, étant leur pire ennemi ?

POLYNEIKÈS.

Mère, salut à toi ! Sois heureuse !

IOKASTÈ.

Certes, je suis heureuse en effet, fils !

POLYNEIKÈS.

Je ne suis plus ton fils.

IOKASTÈ.

Je suis accablée de maux.

POLYNEIKÈS.

Car il me fait injure.

ÉTÉOKLÈS.

Et moi aussi je suis outragé.