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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/109

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nous fait tourmenter, comme par la puce et par la mouche, et par le cousin et par la guêpe, et par le moustique et par le rat, et par d’autres semblables (insectes) qui sont des animalcules, et peuvent nous fatiguer ; car il en est parmi eux qui nous fatiguent, et il en est qui nous sont nuisibles, comme le rat, la teigne et le ver, et autres (animaux) qui leur sont semblables. (Dieu), par leur moyen, abaisse et déprime (l’orgueil de) nos pensées ; car, quand nous saurons que de si petits (animaux) peuvent nous être nuisibles, nous descendrons (du faîte) d’un injuste orgueil (pour) ne pas avoir notre personne en si grande estime.

Puis (il nous faut) considérer la providence de Dieu ; si de petits (animaux) peuvent nous nuire, comment pourrions-nous vivre si, avec les reptiles et avec les bêtes féroces, (Dieu) nous avait fait cohabitants ? Mais aussi à cela nous devons regarder, (c’est) que, combien de brutes (Dieu), pour nos besoins, nous a soumises : les chevaux, les chameaux, les éléphants, les troupeaux de bœufs et de brebis ; et, dans les montagnes et dans les plaines, les daims, les cerfs, les moutons sauvages et les sangliers, (tous animaux) dont la moitié est bêtes de charge, et la moitié bonne à manger.

Et (Dieu) nous a donné à connaître que des animaux dont il veut (que nous triomphions), nous pouvons devenir vainqueurs, et (que) de ceux dont il ne veut pas (nous rendre vainqueurs), nous ne pouvons triompher, non-seulement des (animaux)