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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/124

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un Seigneur, une foi, un baptême, un Dieu sur tous et pour tous et en tout.

Puis, ayant précédemment menacé son peuple de captivité, Dieu disait avec serment : * J’ai parlé, maintenant je ferai (ce que j’ai annoncé), et je ne ferai pas retourner (mes paroles en arrière). Non pas que ce fût là sa volonté, mais leur impiété l’amena à ce qu’il ne voulait pas. Et, si dans la même obstination, après ces menaces, (les Juifs) ne persévéraient pas, (Dieu) ne les livrait pas aux mains de leurs ennemis. Il aimait mieux éluder sa parole que de les livrer aux mains des infidèles ; comme, * considérant la pénitence des Ninivites, il ne détruisit point leur ville.

Puis (Dieu), par avance, considérant Jérémie : * Lorsque tu n’étais pas encore tracé (en embryon) dans le ventre (de ta mère), je t’ai connu, dit-il, afin de montrer que par avance il savait quel il devait être ; et (Dieu) l’inscrivit parmi les saints par cela même qu’il dit : * Quand tu n’étais pas encore sorti du ventre (de ta mère), je t’ai sanctifié et t’ai donné (pour) prophète aux nations.

De même aussi quant à Samuel, et à Jean, et à Paul ; comme dit lui-même (l’apôtre) : * Il m’a choisi dès le ventre de ma mère pour annoncer l’Évangile de son Fils par moi ; et tous les saints que, comme dit l’apôtre, (Dieu) par avance connaissait, par avance il les marqua pour être conformes à l’image de son Fils. Et puis : * Il nous choisit avant même l’existence du monde.