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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/140

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Et ils disent encore autres choses. Si la terre se tient sur rien, comment David dit-il que (Dieu) * a affermi la terre sur les eaux ? * Et puis, que sur la mer il jeta les fondements de (la terre), et sur les fleuves la prépara.

Celui qui a appris cela de David, apprendra autre chose de Job et d’Isaïe ; car ils disent, eux, (la terre établie) sur rien, et David (dit) * sur les eaux. Or, non pas contraires l’un à l’autre sont les livres (saints) ; mais ce que l’un (de ces livres) a omis, un autre le complète, (inspiré) par le même Esprit (saint), comme nous voyons que ce que Moïse n’a pas dit, les autres prophètes l’ont complété (inspirés) par le même Esprit. Moïse dit : * Dieu créa l’homme du sol de la terre, et souffla ensuite le souffle divin. Or, (ce mot) souffler est encore dans un milieu d’opinion : (savoir) si souffler serait ici créature, ou ne le serait pas. Or, vient le prophète Zacharie, poussé par le même Esprit (saint), et il montre la créature de ce souffle ; il dit : (Dieu) * qui établit le souffle de l’homme en lui ; et Isaïe dit : Tout (ce qui est) souffle, (c’est moi) qui l’ai fait.

De même aussi, ni du feu, ni de l’eau, ni de l’air, ni des éclairs, ni du tonnerre, ni des ténèbres ne parle Moïse, (choses) qu’il faut comprendre sorties des deux grands vases, les cieux et la terre ; (par ce qui est dit) que : * Tout ce qui se trouve entre eux (le ciel et la terre), il faut que tout cela ait été fait avec ; selon ce qui (est dit) que * Dieu fit le ciel et la terre et tout ce qui est en eux.