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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/155

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projetée dans le vase (ou globe) de la lune, que s’élève la lumière ; car lui (le soleil) s’en va, s’éloigne, et se trouve dans d’autres régions.

Et si tu dis que le soleil est dans les cieux, la nuit, l’obscurité qui se produit, d’où serait-elle (produite) ?

Ils disent : Par l’ombre même de la terre arrive l’obscurité.

Mais (alors) l’obscurité qui se produit au-dessus dans les cieux, d’où serait-elle produite ? N’est-il donc pas évident que le (soleil) est caché quelque part la nuit, comme on peut le voir par son coucher ; car, comme de haut en bas il descend, et puis, en montant, comme de bas en haut il s’élève.

En vain leurs discours emphatiques ! car, aussi étendue est la grandeur de la maison des cieux, que celle de la terre ; car les livres divins disent les cieux d’une coudée, et la terre d’une palme, et nous ne trouvons pas la coudée plus (grande) que la palme.

8. Puis, (dire) que la lune n’ait pas sa propre lumière, d’abord leur assertion est fausse si, dans sa croissance en tout point, croît la matière qui vient d’elle, et que dans son plein (cette matière) se complète, et dans sa défaillance manque.

Comme l’expérience des choses le montre dans tous les (êtres) charnels, et dans les arbres et dans les plantes, (se trouve) de l’humidité, et en Europe il y a certains points de mers dont les eaux, selon la croissance de la lune, croissent, et, selon son