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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/56

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ne l’ait pas écarté, il est lui-même cause du dommage ; et, s’il ne pouvait écarter le mal, il se trouve que plus puissant que lui était le mal qui le persécute violemment, et corrompt ses bonnes créatures. Encore plus faux est ce qu’ils disent que : à la fin, vainqueur du mal est le bien ; car celui qui d’abord n’a pu vaincre, il est évident qu’à la fin il ne peut vaincre.

Mais des douleurs et de la mort nombreuses sont les causes que nous avons à exposer en termes véridiques. D’abord ceci (savoir) que quand l’homme eut transgressé l’ordre de Dieu il fut ensuite sous (le coup) des douleurs et de la mort ; car (Dieu) dit à la femme : * Avec douleur et tristesse tu enfanteras ; et (il dit) à l’homme : Par le travail et à la sueur de ton visage, tu mangeras ton pain, jusqu’à ce qu’arrive pour toi retour à la terre d’où tu as été fait ; car tu étais limon et en limon tu retourneras. Par cela il est évident que, quoique la nature de l’homme, car (l’homme est un être) corporel, fût réputée sous l’empire de la douleur et de la mort, mais, si (l’homme) était demeuré (soumis) à son commandement, l’auteur de sa vie l’eût conservé vivant. Celui qui de rien a pu faire le souffle de l’homme, et le conserve toujours vivant et immortel, celui-là pouvait de même pour son corps qu’il a créé (et tiré) de la terre le conserver vivant.

18. Mais, quand ils entendent ceci, les ennemis de la vérité, avec différentes armes combattent contre l’évidence ; car la moitié (d’entre eux) disent