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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/6

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amis de la science archéologique, qui y puiseront des renseignements précieux sur les anciennes religions et traditions ; — aux savants de tout genre, qui, sans compter les avantages précités, pourront recueillir de la lecture d’Eznig des notions curieuses sur l’astrologie, sur plusieurs points des connaissances physiques, astronomiques, atmosphériques, en Orient, au cinquième siècle. Assurément, loin de nous de garantir la vérité de toutes les assertions de l’auteur arménien, elles sont l’expression des croyances du temps ; et aujourd’hui même que, dans l’état avancé des sciences physiques et mathématiques, on croit avoir trouvé la vérité, il est bon de connaître les erreurs mêmes du passé, ne fût-ce que pour apprendre à connaître la marche de l’esprit humain. D’ailleurs, de notre traduction, nous pouvons dire ce que disait de Ségur pour l’histoire : Scribitur ad narrandum, non ad probandum.


L’ouvrage d’Eznig est plein de citations et de réminiscences bibliques, que nous avons généralement indiquées par un * , se rapportant à une table ; malheureusement, il faut le dire, le docteur arménien, tout en paraissant citer le texte des Écritures, souvent n’en exprime que le sens. Nous avons dû traduire littéralement : lors même que le texte de la Bible, mais de la bible arménienne, considérée comme une des meilleures versions, faite directement sur les Septante, est religieusement reproduit par Eznig, ce texte diffère souvent de la Vulgate quelquefois pour le sens même, mais plus sou-