Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/77

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mencement d’être, mais aux êtres ayant commencement, aux êtres raisonnables, (Dieu) a donné l’immortalité, j’entends aux anges et aux démons, et aussi aux âmes des hommes. Parmi ces êtres, les hommes, car ils sont (composés) des deux natures, (de la nature) des (êtres) corporels et (de celle) des (êtres) incorporels, se propagent par (voie de naissance), et viennent à la propagation (de l’espèce) par le (moyen du) mariage. Ils meurent par le corps et non par l’âme, à cause de la transgression (du premier homme).

Mais les anges et les démons ne reçoivent ni accroissement par naissance, ni diminution par mort ; mais, comme ils ont été institués, de même aussi ils restent en même nombre, sans accroissement et sans diminution, et il n’y a nulle autre créature qui puisse venir à différentes formes, comme on le publie touchant les dragons et les monstres de fleuves. Mais (c’est) seulement les anges et les démons qui peuvent parcourir les airs, les explorer, et affecter différentes formes.

Mais les dragons, disent-ils, et les monstres de fleuves se produisent sous différentes apparences. L’une d’elles est à l’état d’individu, l’autre à l’état non individu.

Le dragon, qui est un être corporel, ne peut changer ses formes ; car s’il était possible aux êtres corporels de changer leurs formes, d’abord l’homme qui est plus qu’eux (dragons et monstres de fleuves) changerait ses formes en celles qu’il voudrait. Mais