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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/124

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lui tout devoir, mais ce serait un si grand bonheur que de lui donner tout !

— Attends ! dit Échalot.

Il se recueillit un instant, puis il ajouta :

— Compris, le sentiment et sa délicatesse ! C’est Mme Doche qui dit ça à Mélingue dans les Orphelins de l’Abîme ; même que Mélingue se rebiffe drôlement…

— Mais Georges ne se rebiffera pas ! J’ai bien accepté son déjeuner au cimetière… et il m’aimera tant !

Tant en parlant, elle avait pris dans la poche de son tablier deux papiers qu’elle déplia.

— Voici les deux rapports de M. Pistolet, dit-elle. Je lis d’abord celui qui a été rédigé en dernier lieu parce qu’il relate des événements plus anciens. Écoutez cela.

Il était plus d’une heure après minuit, et le bon Échalot avait les yeux gros de sommeil ; mais il rapprocha son siège bravement.

Lirette lut :

« Rapport no 22, adressé à Mlle Clotilde de Clare, (Lirette, de l’établissement Échalot place Clichy) par J. Clampin, dit Pistolet, ancien auxiliaire de l’inspecteur Badoit.