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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/197

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point de vue de l’éducation et des belles manières, le couvent des Oiseaux.

Clotilde avait un grand amour dans le cœur ; cela aiguise les instincts et développe l’intelligence, mais cela ne porte pas à observer très strictement les petites conventions mondaines.

Clotilde avait deviné autour de l’homme qu’elle aimait des dangers de plus d’une sorte.

Ces dangers, elle essayait de les conjurer à sa manière.

Comme, dans sa croyance, Georges n’était pas plus le prince de Souzay qu’elle n’était elle-même Mlle de Clare, son rêve, c’eût été de fuir loin de ces intrigues, qu’elle jugeait dangereuses et coupables.

Pour elle, la caverne avait dénoncé les brigands.

Elle avait deux sortes d’ennemis ; les Jaffret, Marguerite, Samuel, Comayrol, etc., d’un côté, qui la tenaient garrottée au beau milieu de cette intrigue ; de l’autre, Mme la duchesse de Clare, cette mère qui, ayant deux fils, mettait l’un à l’abri de l’autre, donnant au premier l’amour, la richesse, le nom, tout ce qui est désirable en ce monde, et réservant au second tout ce qui est travail, péril ou misère.

Clotilde avait trouvé aide et conseil auprès du