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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/207

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— Allons ! dit-elle, ma résolution était prise dès hier au soir ; je ne devais pas rester un jour de plus dans cette maison… à plus forte raison maintenant que je porte sur moi la destinée de sa mère, de son frère… et de l’autre !

Elle couvrit son visage de ses mains, balbutiant parmi ses sanglots :

— Mon Dieu ! je suis peut-être folle ! Il est mon fiancé ! Hier, lui qui n’a jamais su proférer un mensonge, hier au soir, il était à mes genoux et il me disait : Je t’aime ! Mon Dieu, pourquoi suis-je désespérée ?…