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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/238

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che de caresses autour de cet enfant qui n’a jamais obéi qu’à la tyrannie de son propre caprice ! Et te voilà fort, toi mon fils ! Et il se meurt. C’est la punition !

— La punition de quoi ? demanda Georges.

Une parole voulut jaillir hors des lèvres d’Angèle, mais elle la retint.

— Ouvre la fenêtre, dit-elle, ma tête brûle.

Les persiennes repoussées montrèrent un jardin assez vaste entouré par un rang de vieux arbres, au-delà desquels on voyait les derrières de la rue de La Rochefoucauld : de grands murs qui, pour la plupart n’avaient pas de fenêtres.

Un lieu plus retiré se fût difficilement trouvé dans Paris.

Aussitôt que la croisée fut ouverte, l’air du matin entra comme un flux vivifiant dans la chambre.

— Donne-moi des nouvelles de ta nuit, reprit la duchesse, as-tu réussi ?

— Le contrat de mariage est signé, sauf réserve, pour les actes qui manquent, répondit Georges.

— Je ne te parle pas de cela… mais d’abord, as-tu été reconnu ?

— Puisque j’ai reconnu Tupinier, il a dû faire de