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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/287

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— Va donc et mène rondement la chasse ! tu cours après ta fortune.

Pistolet sortit.

Il emmena Tardenois, Larsonneur et les autres valets.

Voilà pourquoi nous avons vu Clotilde entrer dans la maison sans trouver à qui parler.

L’office était vide et la cuisine aussi, parce que Mme Meyer (de Prusse) avait pris campos après avoir donné vacances aux servantes.

Pourquoi ? Comment ? Il faut bien enfin le dire : parce que l’ennemi était dans la maison même.

Non pas les compatriotes de Mme Meyer, mais la bande Cadet.

En plein jour, dans Paris tranquille, au milieu d’un quartier populeux, à l’insu des passants de la rue et des voisins habitant les demeures d’alentour, une maison avait été prise d’assaut et restait au pouvoir de l’envahisseur.

Il faut raconter en détail cet événement qui semble au premier aspect invraisemblable comme une féerie et qui s’accomplit le plus simplement du monde, prélude d’événements plus extraordinaires encore.