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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/292

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nez-moi si je dispose de vous, il faut que vous emmeniez M. de Comayrol pendant dix minutes, ainsi que cette charmante demoiselle… Elle est de la famille ?

Lirette s’était levée. Ce fut elle qui répondit :

— Oui, madame, je suis de la famille.

Son regard heurta celui de Marguerite, qui sourit, puis tourna la tête.

— Georges, dit Angèle, vous mènerez M. le comte au salon.

— Non, oh ! non, fit Marguerite dont le sourire prit une singulière expression ; au salon, il y a déjà quelqu’un.

— Quelqu’un ! répéta la duchesse étonnée ; qui donc ?

Au lieu de répondre ! Marguerite demanda :

— Est-ce que le petit salon ne donne pas sur le jardin ?

— Si fait, mais…

— Vous ne comprenez rien à tout cela, n’est-ce pas ? interrompit la comtesse en lui adressant un signe d’intelligence. Faites comme si vous compreniez, vous allez avoir le mot de l’énigme… Allez,