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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/315

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suite d’une crise favorable, provoquée par l’explication de ce matin, et ne se doutait de rien. Depuis que les Habits-Noirs étaient entrés dans la maison, il ne s’était produit aucun bruit qui pût l’éveiller.

Le prince Georges, Lirette et M. le comte de Comayrol étaient réunis au petit salon où l’entretien allait comme il pouvait.

Il n’y avait personne dans la chambre de Georges, ni dans celle d’Angèle, où Clotilde, guidée par le hasard, ne devait pas tarder à entrer.

Il faisait nuit déjà quand elle arriva. Personne ne mit obstacle à son passage, et ce fut à l’aventure qu’elle poussa la première porte qui se présenta entr’ouverte devant elle.

Quelques instants après Clotilde, le docteur Abel Lenoir franchit le seuil de la porte cochère.

Il était inquiet, on n’avait retrouvé la trace d’aucun des membres de la bande Cadet, et Pistolet venait de lui apprendre que, dans la journée, des descentes de police avaient eu lieu simultanément à l’hôtel Fitz-Roy, chez la comtesse Marguerite de Clare et chez le docteur Samuel.

On le laissa pénétrer comme Clotilde jusque dans